Une légumerie bio a ouvert ses portes dans la Ferme de la Planche, le 15 avril 2024 à Meyrin. Le Conseil administratif de la ville de Meyrin concrétise ainsi sa volonté de favoriser une alimentation saine et durable sur son territoire, l’un des objectifs majeurs de son programme de législature 2020-25.
Les légumes sont majoritairement cultivés dans la région, par la coopérative agricole de la ferme du quartier des Vergers et par quatre autres fermes de la région genevoise (les « paysans participatifs »). Ils sont acheminés dans ce laboratoire de transformation pour y être lavés, découpés et conditionnés, avant d’être vendus aux restaurants scolaires et aux cuisines de productions des espaces de vie enfantine (EVE) de la Commune. L’ouverture de la légumerie permet d’offrir aux enfants des écoles et des crèches de la Commune des légumes frais, cultivés à Genève, de saison et issus d’une agriculture biologique.
A travers cette légumerie, la Ville entend apporter un soutien à l’agriculture paysanne et encourager le système d’agriculture contractuelle à échelle communale : les restaurants s’engagent en début d’année à utiliser une partie les récoltes des paysans, assurant à ces derniers des revenus justes et sécurisant ainsi l’écoulement de leur production. Les paysans plantent ce qui a été commandé en début d’année et n’accumulent pas de surplus. Ce système garantit également la fraîcheur des produits. L'objectif est d'utiliser le moins de plastique possible pour leur conditionnement.
Un circuit exemplaire
Cette légumerie est le résultat d’une collaboration entre la ville de Meyrin, propriétaire de la Ferme de la Planche, la coopérative de la Ferme des Vergers, exploitante des lieux et Eldora, prestataire externe qui fournit les restaurants collectifs. Les maraîchers ont été choisis dans un souci de conformité avec les exigences de la Ville en matière d’alimentation saine et durable, à savoir notamment : de privilégier les circuits courts, de poursuivre le soutien de la filière alimentaire des Vergers, d’offrir des mets biologiques aux enfants fréquentant les structures d’accueil de la petite enfance et des restaurants scolaires.
Crédit photo: François de Limoges